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Avec Ferrari aux côtés de Red Bull dans le débat sur la modification de la réglementation moteur 2026, Mercedes a trouvé un allié en Renault qui insiste sur le fait que les règles sont « peu susceptibles d'être modifiées ».
En août dernier, la Formule 1 a signé le règlement moteur 2026, les patrons du sport acceptant de presque tripler la quantité d'énergie électrique produite par le MGU-K pour créer une répartition 50/50 entre la puissance de la batterie et celle du moteur.
Cela a vu Audi, Ford et Honda s'inscrire tous pour le championnat 2026, Audi reprenant l'équipe Sauber, Ford faisant équipe avec Red Bull et Honda faisant demi-tour lors de leur sortie de F1 pour propulser Aston Martin.
Reportage supplémentaire de Thomas Maher
Mais dernièrement, quelques voix de mécontentement se sont fait entendre concernant la répartition entre la puissance du moteur et celle de la batterie, Christian Horner mettant en garde contre un « Frankenstein technique ».
"La F1 doit être une course roue contre roue", a déclaré le patron de l'équipe Red Bull. "Nous ne pouvons pas nous permettre de rater ce défi et de laisser les pilotes rétrograder dans les lignes droites pour régénérer les batteries."
Son homologue de Mercedes, Toto Wolff, s'est moqué des plaintes de Horner en déclarant : "Je pense que ce qui lui fait peur, c'est peut-être que son programme moteur n'arrive pas et peut-être qu'il veut le tuer de cette façon."
Le débat commence à diviser le paddock car alors que Ferrari est fermement dans le camp de Horner, le patron de l'équipe Alpine, Otmar Szafnauer, affirme que Renault soutient Mercedes dans ce match.
"En parlant aux responsables du groupe motopropulseur, nous voulons le garder tel quel", a-t-il déclaré aux médias, notamment à PlanetF1.com.
«Maintenant, je ne le suis pas en profondeur, je n'ai pas été impliqué dans les négociations et dans leurs raisons, mais je leur ai posé ces questions. Et oui, nous sommes heureux de le garder tel quel. J’imagine donc qu’il est peu probable que cela change.
Interrogé sur les craintes de Horner concernant le "Frankenstein", Szafnauer répond que c'est prématuré car la Formule 1 ne sait pas quelle sera la réglementation en ce qui concerne le châssis 2026.
Il a cité les craintes concernant les toutes nouvelles réglementations techniques de 2022 comme une raison pour éviter toute campagne alarmiste.
"Nous n'en sommes pas encore là, nous n'avons pas encore déterminé cela", a-t-il déclaré. « J'espère que ce n'est pas un paquet Frankenstein.
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"Je me souviens avoir participé à toutes les réunions pour déterminer le règlement actuel, et tout le monde, moi y compris, disait que toutes les courses allaient être horribles, que toutes les voitures se ressembleraient, que ce ne serait plus de la F1. et tout ça.
« Cela ne s'est vraiment pas produit.
« Il est donc difficile de prédire l'avenir, surtout lorsque la réglementation [châssis] n'a pas encore été déterminée. J'espère que nous y arriverons.
Mais alors que Horner a suggéré que ses inquiétudes étaient fondées dans la mesure où Red Bull Powertrains est plus avancé dans le développement des moteurs 2026 que ses rivaux, Szafnauer dit qu'il serait « surpris » si cela était vrai.
« C'est une de ces choses où il faut avoir des informations parfaites pour pouvoir comparer ces deux choses. Et je ne le fais pas », a-t-il ajouté.
«Je sais où nous en sommes. Je ne sais pas où sont les autres.
« J’ai déjà travaillé chez d’autres motoristes. Je ne peux donc qu'imaginer ce que Honda a déjà fait, une fois qu'ils ont décidé de participer. Je serais donc surpris [à propos de Red Bull]."
En fait, c'est le contraire qui est rapporté par Auto Motor und Sport en Allemagne.
Selon la publication, Red Bull est « en fait légèrement en retard », la nouvelle division Powertrains ayant souffert de « problèmes de démarrage ».
"On dit que le moteur à combustion de Milton Keynes est environ dix ch en dessous de l'objectif."
« Il y a des problèmes de démarrage, ce qui est normal pour un projet sorti du livre blanc. On dit que le moteur à combustion de Milton Keynes est environ dix ch en dessous de l'objectif.»
Cela contraste avec Mercedes qui est considérée comme la « meilleure sortie des blocs de départ » avec Red Bull toujours devant Ferrari. « Toutes les rumeurs. Mais les ingénieurs aiment se parler », ajoute AMus.